Mon projet de peintre-plasticien s’est construit sur plusieurs idées : montrer au spectateur ce qu’il ne regarde pas, démystifier l’image. Au départ j’ai révélé les Reflets d’eau avec ma peinture. Cette expérience a marqué toute l’évolution de ma recherche… Enfin je veux que mes créations fassent signe… par abstraction des contingences.
jean Paul meiser.
Jean-Paul meiser Sélection d’EXPOSITIONS personnelles
2020 Paris, Galerie Abstract Project, 3 au 13 juin, à Nation,
reporté à 2021 (19 au 29 mai).
2019 Lyon, les impédimentales, Galerie Jean-Louis-Mandon
2017 Valence, noir-bleu-gravés, au Léz’arts Café
2014 Valence : « La leçon de lecture » au cinéma Le Navire
2013 Valence : « reSurgences » à La Maison du Gardien
2012 Lyon : « Prendre langue », Centre Social du Vinatier
2010 Hauterives : au BAZ’ART des MOTS et au Château
2009 Grenoble : « Réalités plurielles» colloque Acf au CRDP
Chabeuil : galerie Ecriture, « Chanson du Ricochet »
2008 Chabeuil : « Rencontres de la photo », Centre Culturel
Bourg-lès-Valence : «BIS/SIMPLEX» galerie Pôle Sud
2007 Bourg-lès-Valence : « reflets d’écriture » La Passerelle
Evian : « Dans le sillage des reflets », Galerie 29
et collectives récentes
2020 Lyon, Musée de l’Imprimerie, du 27 janvier au 16 mai
2018 Sanary, Espace St Nazaire , Du papier à l’œuvre Région,
Céret, à la Cappeletta et à la galerie MAG Arts
Musée de Valence, œuv. Collect & Bourse du Travail
2017,18 & 2019 à Paris : salon des Réalités Nouvelles…
2017 Tournon : Château-Musée, L’œuvre papier, Atelier 26
2016, 18 Theizé : Galerie JL Mandon, Chât. de Rochebonne
2015 Villeurbanne : ENSSIB livres, graveurs de L’Empreinte
2014 Oullins : « Ose Iris », Médiathèque, livres gravés…
2013 Allemagne : «2 LYON(s)» gravures, Leipzig BBKL e.V.
2011 Roumanie : «Brouillard » musée d’art de Cluj-Napoca
2010 Lyon : «Lyon, traces » L’Oeil Ecoute avec L’Empreinte
Bruxelles : « art contemporary » Gallery Croissant
2009 Canada : Longeuil « Correspond’art » graveurs Zocalo
Brasilia : Espaço Cultural Renato Russo et à Belém.
Peintre, sculpteur et graveur, Jean-Paul Meiser déploie sans relâche une œuvre insolite depuis ses débuts encouragés par Pierre Buraglio. Sa production ne cesse au fil des ans de surprendre et captiver. Hors du temps, hors académisme, hors mode, cette création perdure dans une obstination labyrinthique quasi borgésienne, en reflets et ondes de choc. Cette création, habitée par la constance et la fulgurance, frappe par son approche éclatée des rythmes picturaux et un instinct aigu des combinatoires formelles. L’artiste porte une attention extrême aux supports pluriels qui donnent à ses travaux cette « vie immédiate » chère à Paul Eluard. Et un air d’éternité aussi, de par la dimension spirituelle de compositions qui révèlent des fragments d’inconscient. Ce qui n’empêche nullement l’ancrage actuel comme dans le récent et tragique « Sort du Mouton ». L’artiste aime à dire « peindre pour déprendre, accrocher pour en dépendre ». Ses aphorismes énigmatiques contiennent une énergie subtile qui fait « carburer » ce travail à haut rendement. Tout est saisi dans un maelstrom créatif, récréatif et festif avec une foule de scénarios possibles. C’est en tout cas plein d’esprit(s), dans un rendu résolument visionnaire et stimulant. Avec finesse, profondeur, humour, l’artiste crée entre équilibre et vertige. Explorateur infatigable, Jean-Paul Meiser édifie ainsi une œuvre singulièrement polyphonique. D’une véritable et vibrante étrangeté.
Antoine Campo, metteur en scène, écrivain, 2013
Jean-Paul MEISER, peintre et graveur
« Né aux confins de la Lorraine parmi les paysans-mineurs, Jean-Paul Meiser étudie le droit public et participe à la formation des animateurs de ciné-clubs à Lyon.
Devenu professeur d’éducation culturelle en lycée agricole, il s’installe dans la Drôme. A partir de 1981 il fréquente l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Valence, suit des cours de Pierre Buraglio qui le fera exposer avec lui en 1986 à Poët-Laval. Dès lors ses expositions se succèderont régulièrement en Rhône-Alpes, en France et même à l’étranger.
En 1992 il crée au lycée du Valentin à Bourg-lès-Valence une galerie d’art contemporain où il invite de nombreux jeunes plasticiens qu’il fait travailler avec ses élèves ou étudiants. Il exerce la gravure, la photographie, fabrique des livres d’artiste parfois en collaboration avec l’Ecole des Beaux-Arts. Depuis l’enfance Jean-Paul Meiser est séduit par l’eau. Son père n’a-t-il pas été plusieurs années mécanicien dans la marine nationale ? Dans les années 80 il revient régulièrement en vacances avec sa famille à l’île d’Yeu, photographie les bateaux de pêche appelés à disparaître, puis attiré par les reflets capte les images sous la ligne de flottaison. De ce regard porté sur les mouvements de l’eau et de la lumière, naîtra chez Jean-Paul Meiser une nouvelle manière de peindre.
Les peintures vont intégrer matières, objets, écritures glanées dans la vie quotidienne au travers des transparences de papiers, toiles, verres, grillages et emballages, tenter d’éveiller le regard, désacraliser l’image/reflet devenue image/fétiche dans notre société. »
extraits de « Riflesso », 4ème de couv., édit. J-P.Huguet