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claude gazier

« Une peinture est réussie lorsqu’il y a concordance entre la façon dont elle est faite, c’est à dire la matérialité même de l’œuvre, sa réalité formelle et l’univers « fantasmatique » qui fait corps avec elle »

Georg Wilhelm Friedrich Hegel

claude gazier
né en 1952 , vit et travaille à Lyon.

principales expositions personnelles :

2023  galerie jean louis mandon – Lyon
2022  ucly – lyon – rétrospective
2021  galerie jean grezet – etuz (besançon)
2017  galerie anne-marie et roland pallade – lyon – catalogue
2013  hostellerie de saint hugues – cluny – rétrospective – catalogue
2012  galerie anne-marie et roland pallade – lyon – catalogue
galerie newform – trelleborg – suède
2011  galerie des sablons – saint-malo
galerie clavreul – paris
2010  villa tamaris – centre d’art – la seyne-sur-mer – rétrospective –
catalogue
2009  galerie anne-marie et roland pallade – lyon – catalogue
2008  palais de bondy – lyon – rétrospective – catalogue
2003  galerie alternance – hardelot
palais de justice – lyon
galerie lavignes bastille – paris
2001  centre culturel – levallois-perret – rétrospective
1996  bibliothèque des littératures policières – paris – catalogue
1994  galerie lavignes bastille – paris
1992  galerie eterso – cannes
1991  galerie guy carlier – le touquet
1989  galerie maguy-marraine – lyon

quelques expositions collectives :

2023  château de rochebonne – theizé
2022  château de rochebonne – theizé
2015  centre aragon – oyonnax « remake »
2011  palais des papes – avignon – « ponts » – catalogue
2010  salon de printemps – lyon –  catalogue
1995  centre aragon – oyonnax – « Ciné sur toile »catalogue
1990  galerie 1900/2000 – paris
1987  institut lumière – lyon

acquisitions publiques :
villa tamris – eden musée du cinéma – ville de Lyon – 2010/2013

musée d’art moderne et contemporain de la palestine (anamorphose « play time ») – 2021

film documentaire : claude gazier – artiste plasticien
dialogues avec bertrand tavernier – jean-luc chalumeau – jean-jacques bernard
ciné classic – clc productions – 2004

sculpture :
lauréat du concours mermoz – lyon 1997 – l’arroseur arrosé, anamorphose
acquise par la ville de lyon en 1998, en projet de déplacement mail narvick

scénographie :
cités-cinés – (secteur new york)  grande halle de la villette – paris 1987

formation :
up7, up6, paris (architecte dplg en 1979)
mémoire sur le trompe l’œil architectural

enseigne à l’ensal dans le champ art et techniques de représentation de 1994 à 2020

LE GRAIN DE L’IMAGE
Pour Claude Gazier le monde n’existe pas. Il n’existe que dans l’obscurité propice d’une  salle de cinéma ; dans son intimité, ses secrets…  A l’instar de Mia Farrow dans La Rose pourpre du Caire, qui n’a rêvé d’entrer dans le film, de se mêler à l’action ? Qui n’a un jour souhaité donner la réplique aux acteurs, vivre de l’autre côté de l’écran ? Chacune des œuvres de Claude Gazier réalise cette vie rêvée. Des poussières d’étoiles tombées du faisceau d’un projecteur, il fait du cinéma en plan fixe, minéralise les stars, les décors, la lumière. Car, c’est là tout le paradoxe de ce peintre qui pour se payer une toile n’en utilise pas ! (…)
Chair vive à l’écran, c’est le grain de l’image, cette consistance particulière à la fois visible et invisible, qui donnerait au film une profondeur, une sensibilité uniques, une réalité aussi forte que la vie elle-même. Ce grain que Claude Gazier a fait sien ; un grain qui appelle la main autant que l’œil.(..)
S’il faut bien avoir en tête cette idée du ” grain ” de l’image pour apprécier le travail de Claude Gazier, il faut aussi avoir bien en tête l’idée de ” l’impression ” dans tous les sens du terme : empreinte et sensation.
Claude Gazier affronte la grande mythologie contemporaine, celle du cinéma, de son âge d’or et de ses monstres sacrés. Son œuvre invente une cinémathèque de l’imaginaire dans laquelle il colore les plans à l’instar de Rimbaud colorant les voyelles (…)
La peinture s’arrache alors à la tentation mortifère de l’illustration pour atteindre l’universel, l’expression critique, l’incarnation.(…)
Images inventées de la mémoire, images rêvées, fantasmées…  L’intime remonte à la surface des toiles de Claude Gazier, avec un poids, une lumière, avec un grain ! Son œuvre n’est en rien la reproduction d’une photo de plateau, d’un photogramme ou d’une capture d’écran. Non, c’est une précipitation, une condensation cinématographique qui fixe en un geste unique ce que la caméra enregistre vingt-quatre fois par seconde.(…)
Oui, c’est de la peinture, oui c’est du cinéma, oui c’est une image ” rien qu’une image ” comme disait Godard ; une image, des images qui provoquent notre regard sur le monde à travers une singulière caméra obscura, un ensemble de toiles dont nous n’avons pas fini d’explorer la profondeur

Gérard Mordillat     mars 2020    (Extrait texte revue Les Arts Dessinés, juillet/septembre 2020)

Claude GAZIER

Claude Gazier est un artiste cinéphile qui établit un pont entre le 7ème Art et la peinture. C’est un passeur d’images qui célèbre un certain cinéma disparu aujourd’hui, celui qui passionnait aussi Edward Hopper. Claude Gazier travaille les cadrages ou des fragments de cadrage de films mythiques comme s’il s’agissait de capter et de fixer durablement une parcelle d’émotion ou bien un souvenir évanescent.

Extrait du catalogue de l’exposition PONTS, Palais des papes, Avignon déc.2010/ juin 2011

– « Dom Juan » d’après le téléfilm de Marcel Bluwal, France 1965 avec Claude Brasseur et Michel Piccoli

– « Angelica au Palais de Tancrède » d’après « Le Guépard », film de Luchino Visconti, Italie 1963 avec Claudia Cardinale

– « Devant la Basilique de San Marino » d’après « Eté violent », film de Valerio Zurlini, Italie 1959 avec Jean-Louis Trintignant et Eleonora Rossi Drago

– « Devant le Grand Hôtel de Cabourg » d’après « Le Temps Retrouvé », film de Raùl Ruiz, France 1999

– « Train Bleu » et « Nuages et fumées » d’après des photogrammes de films noirs américains des années quarante

– « Far West » d’après « Bound for Glory », film de David Carradine, USA 1976

– « Vapeurs » d’après « Number Seventeen », film d’Alfred Hichcock, Grande Bretagne 1932

– « Un Revenant » d’après le film de Christian-Jaque, France 1946 avec Louis Jouvet

– « Brumes de Lyon » d’après « Un Revenant »

– « L’Attente » d’après « Le Troisième Homme », film de Carol Reed, USA 1948 avec Joseph Cotten et Alida Valli

– « Opening Night » d’après le film de John Cassavetes, USA 1978 avec Gena Rowlands

– « Dédale »1 et 2 d’après le labyrinthe de René Pauchère conçu pour les jardins de la Villa Van Buuren à Uccle (Bruxelles)

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